samedi 9 février 2013

Reprendre le contrôle, le retour de Castor.

 Photo Julien-S. Buchem

Ok j'avoue tout, moi aussi je suis une bloggeuse de merde qui ne poste plus depuis un an. C'est pourquoi j'ai ressorti un vieux brouillon qui pue le moisi ci-dessous pour justifier un poil. 
Puis finalement non, je vais donner un peu plus de ma personne.

Pour ceux qui suivent:
-j'ai repris des études. Pour être prof. Prof d'histoire. OUI, je sais.
-j'ai acheté une maison et je vis déjà dedans.
-j'ai toujours pas passé mon permis.
-par contre on a prit des belles photos de moi, quand je dis "on" je parle de lui
(d'où l'entête qui change ici...) 
-je redessine, vraiment. Mais uniquement pour des gens importants (mes kidz).

 
Je vis des moments très chouettes, d'autres beaucoup moins, comme tout le monde. Et pour me faire pardonner de tout ce temps sans poster je vous offre un travail scolaire (oh l'autre hé, merci bien!). "On" m'a dit y a pas 10h que mon côté "artiste" dans mon futur boulot, il allait falloir le mettre en sourdine. Alors revenir écrire ici sera cathartique je pense. (ah bin oui ok on comprend mieux le retour là tout de suite...)

Ma dissertation donc:


Texte argumentatif : « l'artiste doit-il plaire ? »

"Rue en-Neuvice numéro cinquante six, appartement quatre. J'ai vingt-deux ans, mon diplôme de peinture en poche et mes rêves en bandoulière. Contre le mur, sèche lentement une série de toiles, la texture de l'huile à peine sortie du tube reflète les lumières de la ville par la fenêtre. J'ai froid. Je rallume un vieux mégot. Ce moment, figé dans le temps, me saute au cœur lorsque je tiens à mettre le doigt sur le moment exact où a débuté ce que j’appelle « ma série de choix », ou pour être plus honnête : « mon combat ordinaire ». C'est précisément le passage à travers cette petite guerre intérieure qui sert de filtre et permet de reconnaître les artistes. Bien heureusement, si le maître d'art était bon, il a donné les armes.
Il existe une multitude de raisons qui poussent un artiste à vouloir plaire, mais la contrainte espace et temps dont je dispose pour cette dissertation ne me permettra d'en développer que deux : le statut et l'argent.

Début des hostilités, sortie du cursus option « peinture monumentale », le premier choix se pose.
Dans mon cas, les commandes de toiles sont apparues comme une de mes plus belles joies et la plus grande des désillusions. Imaginez, quelqu'un vous a choisi, vous, pour votre créativité et vous aller toucher milles euros ! Ils sont déjà dépensés mais qu'importe? On se décide alors sur le sujet, les délais et enfin sur le prix final. (Oui parce que milles euros, milles euros...Cela dépend si on compte déclarer la toile ou non. Je n'ai ni le temps ni l'espace ici vous ai-je dis).
Ensuite, les premiers coups mails arrivent :

- « Ce rouge, là, ne pourrait-il pas être plus sépia ? Mon mur est ocre voyez-vous et... »
- « Ce symbole est-il vraiment nécessaire ? De par ma profession, je reçois souvent et... »
- « Serait-il possible d'étaler la somme en trois mensualités ? »

Combat ordinaire, deuxième round, perte d'un soldat de première ligne. Le sergent Illusion manque à l'appel. Rien n'est perdu, l'artiste, grâce au maître d'art, à plus d'un tour dans son sac. Je vais peindre, toutes mes nuits, et exposer, tous les mois. Je finirai bien par plaire à force de travail.
Mais la venue du mécène est à l'art, ce que le messie est à la religion, beaucoup en parlent, très peu l'ont vu. Et à ce rythme, il va falloir tenir la longueur, compter les clopes et manger du riz...Avec mon riz. (Et non, je ne vous parlerai pas du combat parallèle avec le statut d'artiste. Contrainte, espace-temps...)
Combat ordinaire, troisième round, perte de nombreux hommes, attaque sur le flanc droit. Rue en-Neuvice numéro cinquante six, appartement quatre. Trois loyers de retard. J'ai 24 ans. Contre le mur, des toiles sèchent plus vite, elles sont à l'acrylique, c'est moins cher. La toute dernière personne à qui l'artiste cherche à plaire est là, il s'est installé avec toutes ses affaires et son sourire, l'air de rien.
Est-ce un artiste ? Si oui, il faudra lui plaire artistiquement (contrainte, espace-temps...).
Ce n'est pas un artiste. Le combat ordinaire se transformera progressivement en duel, jusqu'à la création en duo d'un projet ou d'un petit être à protéger.

Le plus triste dans toute cette histoire est que, depuis de nombreuses années, je tiens à prendre le temps d'écrire tout cela, en y mettant toute l'émotion qui me fait pleurer devant un Basquiat.
Seulement, pour vous plaire rédiger cette rédaction, j'ai deux contraintes : l'espace de la page unique et le temps un peu court pour développer plus avant mes arguments.

Alors, à mon tour de vous laisser le choix. J'ai rédigé une page supplémentaire durant ma semaine de congés. Voulez-vous la lire ?"


Voilà a pluz donc avec des vrais morceaux de complaintes, confessions et autres lol cats si vous êtes sages. 

Big up
Castor.

Poussière, bricaillons et autres subtilités

Hi touz,

je ne suis pas très présente ici ou ailleurs. Mais je ne suis pas pour autant loin de toutes considérations esthétiques, loin s'en faut! Je suis dans une étape rêvée pour un couple. J'ai acheté une maison de maître et je la dompte depuis fin mai. Niveau look, même si j'ai profité (un peu) des soldes, mon look de l'été est chaussures de chantier, treillis et t-shirt large. Je gratte, burine, frotte, ponce, détapisse, les joies du chantier avec pour seul régime: bière, frites et tartines au beurre!
Mais j'ai bon!


ici mon mur de briques rouges, et la cheminée qui abritera un poêle à bois mais avec buse apparente et couleur vert Olive émaillé.




dimanche 1 juillet 2012

Belles - Isa


Isabelle

 elle est douce, pleine de ressources, attachante et magnifique. C'est aussi une forte tête, une amie inventive, une amoureuse transie et une geek de première.

Nous nous sommes promenées dans son univers au capharnaüm prononcé qu' elle n'assume pas mais qui lui ressemble pourtant tellement. Un livre sur la médecine pour les nuls, une clef USB, une esquisse au fusain, un katana, des factures et rappels, une figurine de poulpe, un collier avec engrenages en argent, de la monnaie, un hôpital pour plantes vertes sur l'appui de fenêtre et du thé fumant sur la table. 

Le genre de bazar qui vous en apprend beaucoup sur celui qui en est la cause. Personnellement j'aime beaucoup, ça donne l'impression dans ce cas précis qu'elle n'a pas prit le temps de ranger car, tu comprends, elle était en train de lire un essai sur la prolifération des vers à soi au Népal et...






vendredi 1 juin 2012

Everyone is guilty?


"This is the country band that plays the bar at the end of the world." 
 JELLO BIAFRA



Ça sentait l'averse ayant déjà trempé le béton échaudé et le vent humide qui promet plus de pluie encore. Un petit combat entre le gps du nouveau smartfoufe de l'Homme et nos souvenirs brumeux dans les rues Hollandaise de cette jolie ville avant d'arriver sur le parking (presque) désert du Muziekgieterij à Maastricht. Dans sa roulotte noire au look flower power et old school à souhait, un black au sourire ravageur nous accueille. Visiblement déjà "dans le move", il nous colle des affreux bracelets de papier jaune, cerbères de notre soirée en bande. De vieilles lattes en bois foncé au mur comme au sol, mes santiags fraîchement achetées ou presque claquent sur le plancher. Il y a peu de moments dans la vie d'une femme où l'on se sent bien dans ses fringues, dans la tenue ad hoc, tant pour l'event que la météo. Winneuse donc, dans ma petite robe en jersey noire aux emmanchures trop larges, une courte veste en jeans complètement laminée, trouée, délavée...Et surtout, chaussée de mes Sanchos rutilantes! Le plancher, donc. La bière en gobelet, donc. Et de la country.
Je m'excuse, de la BONNE country.
Le ciel qui me paraissait maussade a priori me semble plutôt approprié pour le coup. La bande; Caro, Mirco, L'Homme et moi-même. Ce soir on va voyager, être les "children's of the lord" à Denver Colorado. Ce soir, on est là pour Slim Cessna auto club, tous endoctrinés un à un par Mirco à l'aide d'arguments impossibles à réfuter. De la putain de bonne musique jouée par de mother fuckin' good musicos et de grands chapeaux, bon. C'qu'on peut être faible face à la démonstration du talent et de la passion mélangé! 
Sur scène, ça sent la canette jetée spontanément renversée, la santiag raclée sur les retours, la sueur, la pane de velours et la clope froide. Au clavier, Bob Ferbrache aka Big Bob, la caricature du Big Lebowski en jogging et pantoufles, assure à mort avec un naturel qui frise la plaisanterie...Ce type quoi ! Je passe sur le contrebassiste absolument trop hot (c' pas ma faute m'dame, la pomme d'Adam proéminente, l'air ténébreux et la barbe, moi ça me rend chose). Tantôt derrière une guitare à double manche aux Hologrammes holistiques, tantôt au Banjo, un autre type, savant mélange de Phil Anselmo niveau look, Dez Fafara pour les yeux fous et Serj Tankian pour les grimaces, se déchaîne carrément. Le batteur est démentiel, supporte un tempo plutôt balaise coupé d'ambiances limite psychédéliques. ça déménage tranquillement quoi!



Puis le charismatique Slim Cessna (le barbu) qui officiait aussi pour Wovenhand, crache sa bière sur le mesa boogie. Il partage le crachoir avec un Jay Munly, grand gaillard un poil rachitique aux orbites sombres, bavant, suant et dévorant littéralement son micro. Les bras en croix ou la main tendue affublé d'un accent texan fabuleux et envoûtant. Clair que leur musique sent le fin fond d'un vieux bar avoisinant des marécages infestés d'alligators. En grand habitué, Satan aurait probablement adoré séjourner dans leur bled pour déflorer quelques vierges et posséder l'âme des habitants consanguins du coin. Si on la prenait au premier degré bien entendu. Parce qu'en vérité, loin s'en faut, elle goûte la coors locale et probablement le burrito mexicain mangé à 15h comme ptit déj' devant le soccer. 

Puis, faut avouer, la dent en or de Slim étincelle allègrement, preuve qu'il est loin d'être avare du sourire. Leur musique est avant tout vivante et chaleureuse. Ils sont habités, c'est le moins que l'on puisse dire. Et si j'ai passé un bon moment aussi bien avant, pendant qu'après le concert, je ne vous parle même pas de Mirco. Il a réussi à conquérir ces grands bonhommes par sa sensibilité musicale et sa modestie presque ridicule après toute ces années et tout le travail en amont. Son CD en boucle dans leur camionnette, quelques extraits envoyés via Le réseau et il s'est vu proposé le Burrito, le canap' de Big Bob et un enregistrement au sein des alligators voraces de Denver avec Slim et toute la clique. 

"Wake up at noon, watch five hours tv, eat Mexican food with lot's of coffee (thanks Jésus), warm up the mic and play until two...The day after, wake up at noon, eat steak with coffee, warm up the mic and start again...like the day before" 

Dude? Besoin de quelqu'un pour filmer ou bien? 
moi aussi je veux un grand chapeau...ou un burrito...





Belles - Maëlle

Maëlle & Charlotte


Elle nous a laissé pénétrer simplement  au cœur de son cocon, de leur cocon!
Maëlle est une jeune femme au naturel charmeur, des couleurs souvent sur les mains mais très certainement aussi dans son cœur. Maëlle est une maman "gâteau", rôle qu'elle a joué à merveille avec nous deux en nous servant des pancakes encore fumants tout en riant comme une petite fille! Un moment magique, une petite Charlotte mignonne a croquer, on s'est faite toutes petites, enfin le plus possible avec ce tout premier jour de vrai soleil (d'où le cuir, je ne suis pas une gothique non non). Love sur vous et enjoy




vendredi 4 mai 2012

Belles - Catherine

Mademoiselle Catherine



Aïe aïe, plutôt mal tombé ce mois ci pour décider de faire de nos portraits un rendez vous mensuel et non plus bi-mensuel! Programme qui nous rend dingo plante, problème de timing, bref, les joies et aléas de la créations. Par contre j'avais pas fais le lien entre le fait de parler menstruation et d'utiliser notre Belle Catherine comme premier rendez vous mensuel. 
La classe de l'intervention du hasard sans doute?

Nous vous présentons donc Mademoiselle Catherine, aussi belle dedans que dehors, elle est vibrante, elle mord un peu, elle vous donne de nouvelles pistes de réflexions et les partage ici et nous on la trouve a croquer. 




lundi 30 avril 2012

Body Balance & Estée Lauder


Après m'être aperçue dans quelques vitrines sur le chemin de l'école de mon grand fils, je me suis trouvée plutôt pas mal aujourd'hui...

Je vais donc faire l'apologie de mes deux routines qui me font me sentir au top avec mon corps, attention, on parle physique et beauté en ce beau jour!

Nan mais, ça paraît con comme ça, au vu des différentes étapes de vie par lesquelles je suis passée, y a de quoi avoir eu certains doutes! 
Tout d'abord, quelques constatations cosmétiques. J'ai remarqué que, malgré moi, j'étais fidèle à une marque (en dehors de Nuxe pour le nettoyage de peau et la crème de jour & nuit). C'est bêtement en rangeant ma trousse à maquillage et nettoyant mes produits fétiches que j'ai découverts que mes must, mes produits que je ne quitte plus, sont tous d'Estée Lauder! Dingue (ma life j'vous jure, trop palpitante)!  Je ne me rendait pas compte du tout mais je les ai tous achetés après les tests avec échantillons. 




 Alors le sérum peau neuve, c'est carrément HALLUCINANT ses effets sur la peau, affine le grain, laisse un toucher velours tout de suite et réveille le teint. Je le trouve carrément magique et je le conseille vivement (essayez le en échantillon comme moi et vous verrez, vous l'adopterez). Il convient super bien à mon type de peau en tout cas! 
Bon, le bronze Goddess, je ne le présente plus, j'en ai déjà parlé ici et c'est un produit que je béni tous les jours (Note pour plus tard: penser à monter un mini autel avec le dernier pot si jamais la marque stoppe la production). En petites touches ça et là. Il est non gras et le produit dure dure dure...
Et enfin, la BB cream, toujours d'Estée Lauder, juste pour le soir, elle se fond instantanément avec ma carnation et me laisse un fini parfait! testé et approuvé donc.




 Deuxième routine, et non des moindres, le body balance. ça fait déjà 5 mois que je m'y tiens une à deux fois par semaine. Mélange de taï chi, de yoga et de pilates, les sessions transforment mon corps à chaque séances. L'impression nette de prendre 10 cm et de m'affiner de partout. De plus, je suis les cours chez Lifestyle fitness à Liège et la prof du mardi soir que l'on surnomme "Super Béa" est juste AWESOME! Cette nana te donne une énergie tant positive qu’efficace, elle te ferait faire n'importe quoi juste avec sa voix et son regard full power. J'ai enfin adopté une meilleure posture, je me sens forte et reconnectée avec tout mon corps, ne plus être juste passagère passive, sentir chaque muscle, chaque mouvement vraiment. Le renforcement des jambes et du dos qui sont les parties les plus difficiles pour moi
ont changé ma vie et adieu la cellulite! 


Voilà, si j'ai convaincue l'une d'entre vous sachez que je ne suis nullement sponsorisée par quiconque. J'ai juste découvert qu'il y a des secrets qu'il faut savoir partager une bonne fois pour toute.  


Big up, j'vous kiffe