jeudi 23 décembre 2010

Harry Fayt, comme le fois gras d'avant les fêtes

Harry Fayt est passé un jour à la boutique, m'a emprunté quelques pièces et ça a donné ça. Plaisir de voir les pièces de la cardamome bouger et vivre ! Le modèle c'est Valérie Henrotay et je trouve qu'elle claque!



Robe verte satinée MONSIEUR BUL

Salopette Lady Violette

 Robe Monsieur BUL

Et pour vous en mettre plein les mirettes avec son travail c'est ici que ça se passe:

mardi 21 décembre 2010

et de bonnes fêtes hein!




 Chemise H&M enfant
Faux cuir la redoute
bottes new look
chaîne de bras "chains of love"
Boucle extra longue Rachel Flausch

Ce dimanche y avait pas foule à la boutique à cause de toute cette neige. Du coup, on en a profité pour prendre quelques photos. Je dis "on" pas parce que j'ai choppé un tic de langage ou quoi..Non non, l'Homme a bossé avec moi tout le wikenne dis donc, et c'était super de travailler en amoureux! 
Sinon pour le look:
Alors, petit 1: j'adore cette chemise en jean's (taille 12 ans H&M) malgré les commentaires reçus en live (genre ma copine Louise qui m'annonce que si je porte la dite chemise on ne va pas croire qu'on va ensembles à la soirée, mais bien ENSEMBLES...).
Petit 2, je fais toujours une tête pas possible sur les photos donc croyez moi quand je vous dis que j'ai (déjà) trié...

Et si on ne se voit plus avant les fêtes ...On mets des lunettes!
Nan sérieux bonne bouffe!



mercredi 15 décembre 2010

La vérité est ailleurs

La métamorphose de Narcisse, Dali.

J'ai trouvé ce texte sur l'orgueil démesuré de l'humilité et ça m'a rappelé une expérience vécue dernièrement. Un soir, après un mélange rhum Bacardi et bière, je me suis insurgée. Souvent je m'insurge, et sur beaucoup de choses/gens et puis surtout après deux heures du matin...(rien de bon n'arrive après deux heures du matin, retenez bien ça mes amis!)
Je m'insurge ce soir là, contre un manque d'humilité de la part d'une très jolie fille, carrément belle. Mais genre, j'étais vraiment en pétard ! Je ne sais pas encore aujourd'hui ce qui m'a mise tellement en colère. Ma première pensée était « suis-je jalouse ? » ...Pas vraiment, même si, avouons-le, je ne cracherai pas sur le fait d'avoir des traits aussi délicieux.
Nan, pas la jalousie, plutôt l'impression d'être face à un gâchis. Un énorme mensonge. Je me disais qu'en étant plus humble, plus douce et plus discrète, elle serai presque une sainte, une apparition...Franchement? un putain de miracle, le big bang de l'ADN. Un mensonge, voilà ce que j'avais devant moi. Sa beauté me promettait la vérité et son ego m'a cassé les deux bras et les deux jambes.

Le rapport entre la beauté et l'humilité. Je sais je sais, on a envie de dire « oh l'autre, elle écrit un blog de style bourré d'auto-portraits au menton relevé, la bouche en cœur et elle veut nous parler d'humilité ». Et bien oui, justement, j'ai envie dire !
Ces derniers temps, je me suis beaucoup posé la question de ce rapport entre la beauté physique (extrêmement subjective je vous l'accorde) et la manière dont on interagi les uns avec les autres. Je me demandais si le fait d'être jolie (et surtout que les autres le pensent et le disent) pouvais avoir une plus ou moins grande influence sur nos « droits » ? Un débat vieux comme le monde, nous sommes bien d'accord.
Il y a plusieurs blogueuses dont on dit qu'elles se la raconte depuis que les commentaires de leur blogs respectifs mais aussi la presse les encensent. Comment expliquer que le contenu de leurs textes est considérablement moins long, souvent moins intéressant, surtout beaucoup moins engagé et leur capital sympathie envolé (ou presque) alors que, proportionnellement, les photos d'elles plus nombreuses (parce que prises par plus de photographes différents se battants pour leur voler une image), leur popularité exponentielle et leur googlerank au top ? Et puis, autre phénomène, ces personnes qui ne connaissent pas grands chose à ceci ou cela mais qu'on invite systématiquement parce qu'elles présentent bien. Et encore d'autres à qui on pardonne naturellement certains écarts/fautes d'orthographes/de style ou même jugement de valeur simplement parce qu'elles (ou ils, ce n'est pas que féminin ce phénomène) font la moue et disent « oh ! J'avais pas fais gaffe » ou pire « et bien oui, je suis comme ça moi ! Entière! ».

La question est la suivante :
Est-ce à cause d'être choyée ainsi que l'humilité se perd?
ou bien est-ce parce que la personne dégage une certaine confiance et « se vend » de manière plus directe, est moins humble qu'elle « dégage » une aura plus attractive? Parallèlement à cette pensée sur l'éducation qui fait parfois débat elle aussi:
Un enfant qui, depuis tout petit, s'entend dire qu'il est troooop choux et à qui on passe beaucoup de chose parce qu'il fait une bouille kawai avec sa lèvre inférieure bombée, peut se croire tout permis ou simplement prendre confiance en lui(ce qui est plutôt de bonne augure) ?

Donc je résume, la personne est-elle attirante par le fait d'une extrême confiance en elle ? Ou bien, parce qu'elle est attirante, elle peut se permettre de passer sur l'humilité ?

Ou bien c'est juste une histoire de vérité et de mensonge. La laideur donnerait-elle un sentiment d'être déjà face à un problème alors que la beauté vous promets de belles aventures?

Je me demandais c'est tout.

mardi 14 décembre 2010

Dress Code



Veste: Lanvin pour H&M
Boléro fausse Fourrure: Primarkt
Pantalon coton bio: machja 
chaussures compensées: Primarkt


Top H&M
   Rouge: Hema

vendredi 10 décembre 2010

The Chains of love

Elles sont à la boutique depuis hier et déjà 10 pièces vendues.
Un must-have qui nous vient d'outre Atlantique; les chaînes de corps! 


Disponible en argent ou en or.



Déjà adoptées par les blogueuses les plus en vogue.





Disponible avec une plume ou une croix en argent.

 Over the shoulder : mon modèle préféré


Plusieurs façons de la mettre: ici (clic)

Un modèle assez Gothique mais que j'apprécie et que je porte avec une autre boucle plus bling pour "casser" le style.


Même en hiver avec un (ou deux...) legging.





Tous ces modèles et quelques autres ici:

Rue des Célestines 15
4000 Liège (dans le carré)


Big Up

mercredi 8 décembre 2010

L'une ou l'autre obsession


Les fêtes, le fils et les multiples activités du moment ne me permettent pas d'écrire un long texte. Ça n'empêche que j'ai toujours des obsessions et que je prends toujours dix minutes le matin, avec mon thé, pour visiter quelques sites et me mettre de nouvelles envies dans la tête. 
(zavez vu le blogroll??)

Par exemple :

Yo-Landi Visser, la chanteuse de "Die Antwoord" et sa coupe de cheveux.
(là, c'est clair, l'Homme ne s'en remet jamais, il divorce, me prend notre fils et oublie mon nom)



Cette robe-tunique Tie dye de JULIAANDBEN

 


et donc on fait avec ce qu'on a:

 Robe tie dye achetée en Inde
Pull H&M (2002)
Boléro Fausse Fourrure Primark
Sautoir Ooh Darling
cheveux  bleu lagoon©


Wé, ma super coiffeuse m'a annoncé avant hier soir que ma couleur/coiffure chez elle était soumise au ©  du coup si une personne vient chez elle avec l'envie d'avoir cette tête là (hahahahahaha...mais qui? qui?) bin va falloir mon autorisation!
Merci Audrey:
"Au palais de Laixhay" rue du palais 30 à Liège 4000.
0495/ 32 93 14
 


samedi 4 décembre 2010

Le Rouge rouge

(ceux qui sont arrivé ici à la recherche du groupe « Rouge rouge » (clic) Ce fût bref, mais intense.)


Acheté il y a au moins 3 mois chez HEMA (oui je suis cheap du make up, c'est pas un scoop), le rouge rouge se découvre plus problématique qu'il n'y parait. J'y ai toujours cru et, tout comme les escarpins vertigineux, j'ai toujours pensé que le temps viendrait pour les porter, genre, naturellement. C'est pas faute d'avoir essayé pourtant. Les escarpins à la naissance de mon fils (et sous les conseils avisés de Louise, pas mariée, deux enfants) parce que, je cite, s'y mettre avec la poussette pour l'équilibre, c'est mieux! Je ne porte toujours pas d'escarpins mais je vais devoir m'y remettre visiblement. La première tentative en ce qui concerne le rouge à lèvre rouge camion de pompier, c'était il y a 13 ans (OMG p**** de temps qui passe ! Quoi? déjà ??) et à cause d'elle :

 Nadja Peulen et Rayna Foss-Rose

Nadja Peulen. De base elle avait rien pour me plaire cette nana, remplaçante illégitime et pas du tout à la hauteur de Rayna Foss-Rose (la seconde), bassiste de -feu- Coal Chamber. Rayna m'avait inspiré mon piercing au dessus de la lèvre, très Cindy Crawford qui découvre le LSD.
(Vous remarquerez la tentative désespérée d'augmenter mon lectorat avec une photo « taggée » de Cindy. Je sais oui, pathétique)


Nadja, qui avait déjà perdu d'avance, est arrivée avec sa bouche rouge sang et ses yeux charbon, vous n'imaginez pas à quel point cette image fut une révélation pour l'adolescente que j'étais. Seulement, à 15 ans, ressembler à ça, c'était mettre de côté les boutons, les cheveux sans décollement de racine et l'air gamine qui a tiré le maquillage à maman. C-A-T-A ! Il y a peu, je me suis dis «  Anne, aujourd'hui tu as 28 ans alors assume toi ! Tu es une femme, presque sans boutons, sans escarpins peut-être, mais avec une certaine confiance en toi, tu peux tenter le Rouge à lèvre rouge ».
Et, oui, ça me va pas trop mal, le problème est pas là. Le problème c'est le look a adopter avec. J'ai déjà les cheveux verts lagoon et le bas des pantalons souvent un peu abîmés. Bon, j'ai plus mon piercing mais j'ai quelques petits trous (de rien du tout) dans mes gilets préférés (sans forme)... Vous voyez où je veux en venir ? Plutôt l'air de vouloir lui ressembler à elle, non? :

Tentative bis. Zavez vu? Un .org, bin tiens, c'est vrai que c'est une foutue organisation d'être Courtney!

Force est de constater que je le mets pas si souvent ce rouge rouge au final. Bien trop peur de définitivement perdre ma crédibilité (et ma place en crèche, les gardiennes de mon fils me regardent toujours droit dans les cheveux et n'ont toujours rien dit ). Dommage parce que, pas plus tard qu'avant hier mon fils m'a fait une déclaration craquante à ce sujet. 
[Intense moment d'émotion, flou autour de l'image, la caméra se rapproche]
Je le récupère à la (dite) crèche et il se plante devant moi, le visage très près du miens. d'ailleurs c'est trop cute quand les moufflets font ça trouvez pas? Se mettre à 10 cm de ton visage et te regarder bien dans le fond des yeux, on perd ça avec l'âge et puis la bienséance aussi (le fait de pas être sûr sûr de son haleine?). Avec ses tout petits yeux scrutant mon visage, il a mit ses petites mains sur mes joues et a dit
Basile (2 ans et une rawouette) : « t'es maquillée maman? »
Moi (pas convaincue de son expression) : « oui, c'est pas joli? »
Basile (sooo cute little boy) : « Si c'est joli ta bouche »

[Cœur qui fond, violons tout ça tout ça.]

Oui, parce que l'Homme quand il fait un compliment make up (prononcé mèg-ub par celui ci d'ailleurs) c'est plutôt :
« Hooo, t'as mis du chose » ?

Passons.
Conclusion, au pire mon fils, lui, il aime. Mais c'est à porter uniquement dans les jours où je me sens un peu femme et où j'ai envie de faire un bel effort vestimentaire.
  • Note de l'auteur : Article écrit hier soir. Tenue du jour : Un t-shirt de l'Homme noir XL avec des lignes de codes pour Linux (article à venir), un cuir noir mat et slim, un gilet bleu foncé H&M (avec trous), des bottines plates et le ROUGE rouge HEMA. J'ai juste envie de dire: "FAIL". 

Je vous quitte sur un petit Coal Chamber obligé!

Coal Chamber - Loco

jeudi 2 décembre 2010

La cardamome


Article auto-sponsorisé
                           Crédit photo Elodie Timmermans , La boutique.

Ça va faire maintenant presque 2 ans que j'ai eu la chance de créer le job de mes rêves. Une boutique modeste et chaleureuse au cœur d'une ville que j'adore et qui m'a adopté il y a de cela 12 ans.
Vous en avez peut-être entendu parlé d'une manière ou d'une autre et vous avez peut-être même déjà franchi la porte de mon antre. Ouvrir un commerce en pleine crise est un défi un peu fou. Mais mon amour des belles choses et , avouons le aussi, mon courage, est sans limites. Je fais partie des gens qui pensent sincèrement que tout est possible. Pire, je suis même intensément persuadée qu'il est impératif de poursuivre ses rêves et les mener à bien. Que nous reste-t-il sinon ? J'ai lu il y a quelques jours un article de la chic fille qui racontait les espoirs déchus d'un certain Billy. J'avais les larmes aux yeux et je sais pourquoi, je me suis déjà souvent retrouvé à la croisée des chemins. J'ai déjà pleuré dans un avion qui me ramenait vers la Belgique en 2004 après une année passée seule à l'autre bout du monde. Sac à dos et tabac à rouler comme seul compagnon de route, j'ai traversé l'Inde et les pays limitrophes avec pour seule limite; le temps. Un an. C'est tout ce que j'avais devant moi pour en voir/vivre un maximum.

         Moi, dans un Rickshaw, à Calcutta.

Lac Palace, Udaïpur et mes pieds, bateau pour " LLJ " Andaman Island (Photos avec reflex et scannées)
 
Traverser les brumes des crémations de Varanasi dans un rickshaw sous un plaid, me plonger dans le Gange et expier mes péchés, tomber amoureuse d'un étranger et apprendre quelques mots d'Hébreux au passage, planter des arbres à Auroville, emménager sur une île presque déserte d'Andaman avec 40 hippies, méditer en silence pendant 10 jours puis méditer tout court et laisser les moustiques de l'aube moite me dévorer, jeûner, fabriquer des dream's catcheurs, parler Hindi, rencontrer des gitans et regarder danser leur reine, démêler des rastas non désirées, en sortir des poux, boire du chaï par litre, plonger et rencontrer un requin, dormir dans le désert, chevaucher un cheval fou dans ce même désert, goûter l'opium, re-faire un shampoing anti-poux, manger dans la rue, me faire voler mon sac, prendre des trains pendant 3 ou 4 jours, attendre des trains pendant 10 heures, faire une feuillée en pleine jungle, dormir à la belle étoile, déambuler à Koasan road pendant la mousson, sentir la solitude et la liberté se battre en duel, peindre sur un toit à Bangkok et surtout, surtout, écrire. Remplir frénétiquement 5 cahiers de pensées et dessins. Puis rentrer, faire un dernier shampoing anti-poux et repartir sur d'autres projets.

 Rainbow Gathering family, Andaman. Les gats de Bénares. 
"I left my family, i quit my job,
now I'm living in the coconut tree.
Good,good to feel free,
singing with the birds and swimming in the sea"

J'en ai versé des larmes en pensant que ma liberté et les rêves qui en résultaient n'avait pas leur place dans notre société.
Les seules choses capables de me rendre tout aussi vivante que le souvenir de cette année se comptent sur une seule main :
L'Homme, notre fils, et ma boutique. 

Soo, ma fidèle amie (qui en a séché des larmes) et moi même, en été.

La cardamome, c'est l'espace où je peux m'exprimer par le biais des artistes présents et des effluves de thé. J'ai renoncé à la peinture pour elle, j'ai accepté d'être pauvre pour elle, j'ai souvent fais des sacrifices pour elle, je me lève tôt pour elle, me couche tard pour elle et jamais je n'ai pensé être sur le mauvais chemin. Jamais.

Dans cette boutique qui a prit place dans un ancien hôtel de passe lorsque mon fils apprenait à se tenir assis, vous trouverez un million de coup de cœur. Des créations qui ont une âme et qui vous feront rêver, des designers locaux mais pas que. Si je dis designers, je ne parle pas d'artisans. Je parle d'artistes qui, tout comme moi, ont fait des sacrifices pour leur art, ont accepté d'être pauvre pour lui, ont renoncé à beaucoup pour créer et ne pourraient pas vivre heureux sans cet art.
Vous pouvez tâter les soies de Céline Pinckers, vous glisser dans des velours d'Helen Bird, vibrer en portant les turquoises amérindiennes de Rachel Flausch et ressentir les énergies glanées durant son dernier voyage. Mais vous pourrez aussi soutenir le travail New-yorkais de Tilly Bloom en vous offrant un collier de sa ligne de bijoux créé pour financer ses folles installations. Il sera possible aussi, deux fois par an, d'enfiler un sautoir léger de Ana Hagopian, la poétesse de papier. Et, bien évidement, voyager en Asie via les œuvres d'Eva Baum, l'anversoise et moi avons parcouru les mêmes chemins en Inde et j'avoue me sentir sur la même longueur d'onde, ça s'explique pas, ça se vit. Dans ma boutique vous pouvez acheter aussi du Monsieur Bul et plein d'autres artistes en vogue. Parce que je ne fais pas que rêver à ce qui m'est arrivé, mais je continue de me nourrir chaque jour avec ce qui est beau,  ce qui est ailleurs, différents et riche. Curieuse et heureuse de sentir l'acharnement créatif des artistes qui nous entourent.




Pour en savoir plus et pousser la porte, ne serait-ce que dans le but de boire un thé
(de ma propre sélection) et en ma compagnie, c'est ici :

Anthracite + Cardamome. Rue des Célestines 15, dans le carré, à Liège 4000. 
Je vous laisse sur une vidéo de Kabi khushi kabhi gham (parfois tu ris, parfois tu pleure) Parce que, Ganesh sait, qu'elle me plonge dans des souvenirs aussi chaleureux que lointains.


mardi 30 novembre 2010

Design et créativité


Deux mots qu'on aura entendu une bonne centaine de fois hier au salon Créative Wallonia !

En bonne mère indigne que je peux être, hier lundi, jour de fermeture de ma boutique (faut vraiment que je fasse un article à ce sujet), j'ai déposé mon fiston à la crèche à 9h pour me diriger en Bavière sous le chapiteau de l'Opéra. Mon badge autour du cou et mes cheveux lagoon comme signe de reconnaissance, j'ai déambulé entre des personnages plus ou moins connus pour arriver au troisième rang. Pourquoi si près ? Un mot, un seul : Westwood.
Et oui, à l'âge de 70 ans on se déplace encore jusque Liège pour faire bouger les jeunes designers et leur donner quelques conseils avisés (ou non).


Au troisième rang donc, j'ai écouté Vivienne Westwood parler de son parcours, du fait que le retour aux traditions c'est bien, qu'il faut se méfier des dogmes et puis je l'ai vu se perdre aussi dans les méandres de son esprit si artistique et, avouons le, un peu vieux aussi. Elle reste malgré tout une femme qui est (elle a quand même quitté le podium hier en annonçant qu'elle risquait de devenir impolie et désobligeante) et a été l'égérie Punk à la grande époque de « Let it rock / too fast to live, too young to die/ Sex », la boutique célèbre sur King's Road ouverte avec, feu son mari, Malcolm McLaren, manager des Sex Pistols.
La vidéo de quelques minutes avec Vivienne Westwood (clic clic clic)
Excusez le son pourri merci.

Mais Créative Wallonia ce n'était pas que ça. C'était aussi un moment plein d'émotions en compagnie du scénariste Jean-Claude Carrière (gros gros coup de cœur) dont je retiens plusieurs parties de son discours ainsi « mieux vaut partir d'un cliché pour finir en œuvre d'art, que le contraire ». C'était aussi une succes story avec Jean-Pierre LUTGEN, fondateur et CEO de Ice-Watch. Du culot sou-poudré de « tout est possible » avec Yves HIERNAUX, co-fondateur et CEO de Beebole. Des notes frénétiques et hochements de tête avec l'observatrice de tendance, Edith KELLER et enfin de l'humour, avec Lars ENGMAN, ancien Directeur général du design d’IKEA. Une journée remplie d'idées, de rencontres, de désillusions aussi je l'avoue (eh oui).

 De gauche à droite: J-C. Carrière, J-P Lutgen, Lars ENGMAN

Ce que je retiens de l'évènement est, en tout cas, une sincère fierté de ma Wallonie natale et surtout un profond sentiment d'empathie vis à vis des jeunes designers présents dans la salle hier. Ils ont probablement dû beaucoup rêver et espérer un jour se trouver à la place des intervenants bien calés dans les fauteuils sur le podium.
Enfin, je tiens à dire que l'organisation était extra, 1200 personnes mais pas l'impression de se marcher sur les pieds, les questions se faisaient via Twitter (vive le 21' siècle), le lunch était correct et le vin bien bon. Il m'a d'ailleurs aidé pour les interviews (et je n'étais pas la seule) !

 Spotted:


"The cookie Therapy" , les deux créatrices derrière les accessoires sooo Belges! Et Isabelle Gieling, la designer de meuble en carton de la marque "Purpl'in", deux de ses meubles étaient sur le podium hier justement. 


Chark, la stylistenfluo la plus fluo de la cité ardente et Sand' pour représenter Ooh Darling!

Puis beaucoup d'autres aussi mais on va pas s'étaler hein.

Big Up
et stay tuned pour un article sur ma boutique de créateurs et les bustes trop rock baroque de Rachel Flausch!





mercredi 24 novembre 2010

Torride spending




Nouveau concept de shop Online en Beta test. Enfin, nouveau pour nous, petites novices du shopping web.
Ça tombe bien dis donc, j'avais justement les finances pour ce genre de nouveautés! Encore une fois, user-friendly à souhait, on pourrait penser que Tori Spelling herself l'a codé ce site tellement il est simple d'y naviguer et d'y dénicher des merveilles. (Un peu trop facile d'ailleurs mon panier imaginaire a traversé une dimension encore inconnue du commun des mortels des nanas comme moi, j'en ai des frissons et l'œil droit qui frétille).
Plusieurs choses, tout d'abord vous pouvez shopper tranquille comme sur tous les autres e-commerces  (les chaussures, ensuite les bijoux et les pantalons...quoi non?). Ensuite vous avez le choix de naviguer par styles. Comment ? Simple comme bonjour !  Soit, par designer, soit par célébrité dont vous appréciez le style et plus encore. Mais alors le terra kiff ultime, sooo two taouzen ten, vous pouvez acheter par Blogueuse!



Vous choisissez votre blogueuse et, Hop, vous vous retrouvez parachuté au cœur même de sa sélection de pièces ultra IN. C'est ti pas terrible ça hein ?! De plus, futé le bazar (merci qui ? Merci Tori!), quand tu choisi une paire de chaussure, enfin quand elle t'a choisie plutôt, le site te propose ses copines qui ont l'air tout aussi aguicheur et qui leur ressemblent au niveau du look (Je sais le « au niveau de » ça craint, mais les expressions qui puent, si tu les utilise sans complexes ça passe toujours). 




Enfin, tu peux les « follower » tes petites sélections de blogueuses/célébrités/designers à l'égal de Twitter.  En gros tu es (une fois de plus) piégé à tout jamais dans un univers de luxe, de styles trop biens, tellement classes que lorsque vient le moment d'éteindre ton ordinateur et de faire chauffer la soupe, ta vie te semble étrangement pas glamour du tout.
Non mais je plaisante, je voulais juste partager la trouvaille pour celles qui n'ont pas encore visité ce site. Avis aux copines, rendez vous très bientôt pour créer un crew de petites fées créatrices. Non parce que, ça va bien un temps de rêver comme ça alors qu' en équipe tout est possible.
Alors Isa, toi par exemple (qui a trop de temps libre), ça peut t'intéresser de savoir souder le métal (référence à tes cours de maniement d'armes blanches) ? Alors, on est d'accord, Isa à la soudure pour les bijoux d'inspiration industrielle.
Louise, tu vas de suite me laisser tomber ton remake de la pub Dash avec tes 12 maillots de foot et tes bandes blanches, pour te mettre à tanner le cuir qu'on puisse penser aux chaussures. Soo, tu sais coudre non ? Parfait, il est grand temps de mettre ce talent au service d'une noble cause ! Moi, je vais me mettre à travailler ce qui brille et ça tombe bien, je sais exactement où trouver la matière première ! Un magasin de lustres à ouvert rue Féronstrée à Liège et je suis sûre qu'au moment de la liquidation y aura moyen de faire une belle affaire (un lustre, deux collections). Après ça, je réaliserai des pièces dignes de Shourouk et puis vogue la galère. (Elles sont trop cool mes copines).
Ou alors on se la joue « Leverage » et on attaque quelques endroits clefs. (Ah oui, je suis une addict de séries. Je vous l'avais pas dis?)
Réunion samedi midi à la cardamome, d'ailleurs faut que je vous vois, j'ai appris une nouvelle expression web : « FILF » , faut absolument que je vous raconte! (N'en déplaise à Emiii).



Big up

mardi 23 novembre 2010

Lanvin pour moi




Lanvin pour moi