mardi 30 novembre 2010

Design et créativité


Deux mots qu'on aura entendu une bonne centaine de fois hier au salon Créative Wallonia !

En bonne mère indigne que je peux être, hier lundi, jour de fermeture de ma boutique (faut vraiment que je fasse un article à ce sujet), j'ai déposé mon fiston à la crèche à 9h pour me diriger en Bavière sous le chapiteau de l'Opéra. Mon badge autour du cou et mes cheveux lagoon comme signe de reconnaissance, j'ai déambulé entre des personnages plus ou moins connus pour arriver au troisième rang. Pourquoi si près ? Un mot, un seul : Westwood.
Et oui, à l'âge de 70 ans on se déplace encore jusque Liège pour faire bouger les jeunes designers et leur donner quelques conseils avisés (ou non).


Au troisième rang donc, j'ai écouté Vivienne Westwood parler de son parcours, du fait que le retour aux traditions c'est bien, qu'il faut se méfier des dogmes et puis je l'ai vu se perdre aussi dans les méandres de son esprit si artistique et, avouons le, un peu vieux aussi. Elle reste malgré tout une femme qui est (elle a quand même quitté le podium hier en annonçant qu'elle risquait de devenir impolie et désobligeante) et a été l'égérie Punk à la grande époque de « Let it rock / too fast to live, too young to die/ Sex », la boutique célèbre sur King's Road ouverte avec, feu son mari, Malcolm McLaren, manager des Sex Pistols.
La vidéo de quelques minutes avec Vivienne Westwood (clic clic clic)
Excusez le son pourri merci.

Mais Créative Wallonia ce n'était pas que ça. C'était aussi un moment plein d'émotions en compagnie du scénariste Jean-Claude Carrière (gros gros coup de cœur) dont je retiens plusieurs parties de son discours ainsi « mieux vaut partir d'un cliché pour finir en œuvre d'art, que le contraire ». C'était aussi une succes story avec Jean-Pierre LUTGEN, fondateur et CEO de Ice-Watch. Du culot sou-poudré de « tout est possible » avec Yves HIERNAUX, co-fondateur et CEO de Beebole. Des notes frénétiques et hochements de tête avec l'observatrice de tendance, Edith KELLER et enfin de l'humour, avec Lars ENGMAN, ancien Directeur général du design d’IKEA. Une journée remplie d'idées, de rencontres, de désillusions aussi je l'avoue (eh oui).

 De gauche à droite: J-C. Carrière, J-P Lutgen, Lars ENGMAN

Ce que je retiens de l'évènement est, en tout cas, une sincère fierté de ma Wallonie natale et surtout un profond sentiment d'empathie vis à vis des jeunes designers présents dans la salle hier. Ils ont probablement dû beaucoup rêver et espérer un jour se trouver à la place des intervenants bien calés dans les fauteuils sur le podium.
Enfin, je tiens à dire que l'organisation était extra, 1200 personnes mais pas l'impression de se marcher sur les pieds, les questions se faisaient via Twitter (vive le 21' siècle), le lunch était correct et le vin bien bon. Il m'a d'ailleurs aidé pour les interviews (et je n'étais pas la seule) !

 Spotted:


"The cookie Therapy" , les deux créatrices derrière les accessoires sooo Belges! Et Isabelle Gieling, la designer de meuble en carton de la marque "Purpl'in", deux de ses meubles étaient sur le podium hier justement. 


Chark, la stylistenfluo la plus fluo de la cité ardente et Sand' pour représenter Ooh Darling!

Puis beaucoup d'autres aussi mais on va pas s'étaler hein.

Big Up
et stay tuned pour un article sur ma boutique de créateurs et les bustes trop rock baroque de Rachel Flausch!





mercredi 24 novembre 2010

Torride spending




Nouveau concept de shop Online en Beta test. Enfin, nouveau pour nous, petites novices du shopping web.
Ça tombe bien dis donc, j'avais justement les finances pour ce genre de nouveautés! Encore une fois, user-friendly à souhait, on pourrait penser que Tori Spelling herself l'a codé ce site tellement il est simple d'y naviguer et d'y dénicher des merveilles. (Un peu trop facile d'ailleurs mon panier imaginaire a traversé une dimension encore inconnue du commun des mortels des nanas comme moi, j'en ai des frissons et l'œil droit qui frétille).
Plusieurs choses, tout d'abord vous pouvez shopper tranquille comme sur tous les autres e-commerces  (les chaussures, ensuite les bijoux et les pantalons...quoi non?). Ensuite vous avez le choix de naviguer par styles. Comment ? Simple comme bonjour !  Soit, par designer, soit par célébrité dont vous appréciez le style et plus encore. Mais alors le terra kiff ultime, sooo two taouzen ten, vous pouvez acheter par Blogueuse!



Vous choisissez votre blogueuse et, Hop, vous vous retrouvez parachuté au cœur même de sa sélection de pièces ultra IN. C'est ti pas terrible ça hein ?! De plus, futé le bazar (merci qui ? Merci Tori!), quand tu choisi une paire de chaussure, enfin quand elle t'a choisie plutôt, le site te propose ses copines qui ont l'air tout aussi aguicheur et qui leur ressemblent au niveau du look (Je sais le « au niveau de » ça craint, mais les expressions qui puent, si tu les utilise sans complexes ça passe toujours). 




Enfin, tu peux les « follower » tes petites sélections de blogueuses/célébrités/designers à l'égal de Twitter.  En gros tu es (une fois de plus) piégé à tout jamais dans un univers de luxe, de styles trop biens, tellement classes que lorsque vient le moment d'éteindre ton ordinateur et de faire chauffer la soupe, ta vie te semble étrangement pas glamour du tout.
Non mais je plaisante, je voulais juste partager la trouvaille pour celles qui n'ont pas encore visité ce site. Avis aux copines, rendez vous très bientôt pour créer un crew de petites fées créatrices. Non parce que, ça va bien un temps de rêver comme ça alors qu' en équipe tout est possible.
Alors Isa, toi par exemple (qui a trop de temps libre), ça peut t'intéresser de savoir souder le métal (référence à tes cours de maniement d'armes blanches) ? Alors, on est d'accord, Isa à la soudure pour les bijoux d'inspiration industrielle.
Louise, tu vas de suite me laisser tomber ton remake de la pub Dash avec tes 12 maillots de foot et tes bandes blanches, pour te mettre à tanner le cuir qu'on puisse penser aux chaussures. Soo, tu sais coudre non ? Parfait, il est grand temps de mettre ce talent au service d'une noble cause ! Moi, je vais me mettre à travailler ce qui brille et ça tombe bien, je sais exactement où trouver la matière première ! Un magasin de lustres à ouvert rue Féronstrée à Liège et je suis sûre qu'au moment de la liquidation y aura moyen de faire une belle affaire (un lustre, deux collections). Après ça, je réaliserai des pièces dignes de Shourouk et puis vogue la galère. (Elles sont trop cool mes copines).
Ou alors on se la joue « Leverage » et on attaque quelques endroits clefs. (Ah oui, je suis une addict de séries. Je vous l'avais pas dis?)
Réunion samedi midi à la cardamome, d'ailleurs faut que je vous vois, j'ai appris une nouvelle expression web : « FILF » , faut absolument que je vous raconte! (N'en déplaise à Emiii).



Big up

mardi 23 novembre 2010

Lanvin pour moi




Lanvin pour moi

lundi 22 novembre 2010

Daddy's PJ

ça fait des années qu'on s'aime d'amour lui et moi. Je l'ai piqué à mon papou quand je devais avoir 13 ou 14 ans. A l'époque déjà, personne n'a compris. Aujourd'hui c'est encore pire.


Il a été détourné de son rôle de base, et c'est dire si je vous fais confiance pour vous livrer ça comme ça. Ce t-shirt viscose et nylon couleur cuivre/bronze satiné est en réalité une pièce ultra vintage puisque ceci est le haut de pyjama de mon cher papa. Il date des années 70 et respire le old school (enfin à mes yeux hein). à l'adolescence il m'a accompagné crier mon amour à Jonathan Davis avec une veste Adidas bleue roi et m'a suivi en Asie pendant un an alors que la matière ne se prête absolument pas aux pays tropicaux.
Voilà, fallait que j'en parle au moins une fois. (y en aura d'autres c'est sur).


T-shirt vintage old school trop cool
Pantalon laine Zara
Boots en cuir C&A
Vaïo Rose tendre


Big Up et en musique (de circonstance) en live donc. (et c'est très mauvais)


KoRn - Blind

samedi 20 novembre 2010

Salut, ça Bling?



Drôle de constatation que de découvrir qu'on ne parle pas assez de soi sur son blog. Je me suis dis hier qu'il serai temps que j'en livre plus. 
J'avais promis de la futilité et me voilà tiraillée par deux sentiments contradictoires ; celui de me lâcher et donc de laisser échapper du croustillant, du gras et du pas très politiquement correct et celui de rester évasive et mystérieuse afin de ne pas brûler ma couverture. Quand je parle de couverture, je pense à mes cop's que je vais essayer de pas balancer (pas trop de gossip donc). Je pense à mon job ne sachant pas si je dois tout lier ou cloisonner, mais surtout à mon pauvre potentiel modeux dont je vous parlais plus tôt. Deux ans d'inscription sur FashionMag et un nombre incalculable de défilés regardés (en petit) sur mon vaio n'ont pas eu raison de mon style sauvage. Je suis la Jackson Pollock de la mode. 
L'expression « mal fagotée » me colle à la peau (dans le dico y a ma photo). Toujours plus de basiques et de moins en moins de prise de risque. (à part les cheveux).
C'est la honte. Un peu. (même pas que je me repenti)
Pourtant, œil de lynx, œil de faucon, oreille de chauve souris, je suis parée à la critique et aux conseils de bon aloi questions look. C'est comme en couple, si les deux intervenants ne se mettent pas en danger, on avance pas. Alors à partir de Désormais (main sur le cœur et regard sincère) j'ai décidé de donner de plus en plus de détails sur ma vie (on distille et on y va cool hein..shanti shanti). 

[ from here: insert personal stuff

                   Photo from Shourouk.fr

Comme des pies voleuses (ou comme le dit la légende) toutes les filles aiment ce qui brille. Je pensais ne pas être de cette catégorie, ou du moins pas avant une vingtaine d'années, mais c'était sans compter la créativité de certains designers. Le bling bling c'est pourtant pas mon truc. Je suis une inconditionnelle des couleurs passées, délavées et surtout une fille qui a toujours choisi des peintures mates (presque) par principe. Artiste peintre de formation, les couleurs et leur rendu sur toile, c'est une de mes passions. À L'époque, je rechignais de travailler à l'huile, faute justement à son rendu brillant qui venait tout gâcher dans mon travail. Savant mélange de brûlures, de griffes, plâtres et pastels sèches. Un jour, un de mes professeur est intervenu dans ma composition en triptyque avec de l'huile ocre. Il l'a placée au beau milieu de mes dégradés de gris sans même me regarder. Moi, d'abord outrée, je l'ai regardé faire son truc puis me suis radoucie. Oui, ça collait bien en fait, c'était lumineux et la couleur luisait, ça faisait ressortir tout le reste.

Photos  Fallon

Collier de gauche Fallon à droite Shourouk


Pour en revenir aux bijoux, tout a commencé (enfin tout s'est terminé plutôt) avec Fallon et sa collection Fenton. Des chaînes certes (ouf, je reste rock'n'roll), mais, doucement, de plus en plus de brillant et même carrément des tas de Swarovskis. Aujourd'hui, les modèles que je scrute avec envie, sont en or ou argent extrêmement clinquant et de plus en plus colorés. Un jour, je me suis surprise à rêver sur le site des bijoux Shourouk et s'en était terminé de mes préjugés. Je suis toujours vierge, pas d'achat de ce côté, j'avoue n'avoir pas encore franchi le pas de m'offrir une pièce de ce genre. J'hésite toujours, est-ce vraiment moi ? Ou simplement un effet de mode ? J'attends de voir si l'occasion se profile, si le destin en mettra sur mon chemin. Ce qu'apporte ce genre de bijoux (je trouve), c'est l'effet « grande fille », ça nettoie le style et donne de la lumière aussi. Curieusement ou pas, ça me rappelle la scène dans « maison close » où le Baron Duplessis offre un bijoux d'une beauté rare à la plus grande catin de la maison. Toute la série est sombre, nous sommes dans le Paris libertin du XIX° siècle et, pardonnez moi l'expression, mais ça devait vraiment sentir le foutre la dedans. Cette nana, Vera, est celle qui réussi le plus de passes à la nuit. Pas très très glamour/princesse tout ça. Et bien lorsqu'elle passe à son cou le collier offert par son Baron, tout son visage reflète une lumière de reine et, pour la première fois, elle lève la tête avec un léger rictus de fierté. Une princesse est née l'espace d'une seconde. Tout ça pour dire qu'en réalité c'est peut-être la touche qui manque à mon style. Affaire à suivre...

 Photos (de pauvre qualité) tirées de "Maison close" S01E01.




vendredi 19 novembre 2010

Wige list

Je dois vous faire un aveu. Après avoir bien lu et bien décortiqué tous les blogs que je lisais en diagonale depuis 2 ans, j'ai fais une constatation: je ne suis pas une modeuse! (hannn, non l'autre ! Mensonges ! tromperies !!) Et non, pas du tout même. Je n'ai dans mon « dressing » (qui, cela dit en passant, n'est qu'un ersatz de dressing puisque que, ô scandale, je le partage avec l'homme) que deux ou trois pièces créateurs et je vous parle de petits créateurs du coin, pas d' Alexander Wang ou autre. Je ne possède pas de sac qui vaille la peine qu'on en parle ou qu'on le prenne en photo (remboursez !!). C'est pas ma faute vous savez, je suis de celles qui trimballent (outre les affaires d'un certain moufflet) , mon ordinateur chéri, une ou deux fardes de paperasserie (je suis indépendante et c'est un des désagréable aléas du métier que de transporter la moitié des résultats de l'année et autres justificatifs en permanence d'un endroit à un autre.) et surtout mon petit picotin (mon dîner que je me prépare courageusement chaque jour afin de faire des économies). Alors, vous comprenez bien qu'un superbe Flap bag signé Gérard Darel serai complétement inapproprié c'est sur ! Bon, malgré tout je matte hein! Je compare, je fais des clics droits et compte aujourd'hui dans mon dossier « one day maybe » plus de 100 photos d'objets désirés que je m'offrirai lorsque le quick-pick bi-annuel de la loterie nationale m'aura enfin apporté une bonne nouvelle. Ceci dit, la période des fêtes arrive et, afin d'éviter à mes proches de se casser la tête pour moi, je me suis dis qu'ils pourraient m'aider à être une vraie de vraie...ou plutôt contribuer un poil à mon manque de style qui sait ? 
Alors voici ma wige list en bonne et due forme du moins cher au plus cher:

° Quelques fards à paupières "Bourjois" (rouge, bleu foncé, noir, gris...toute les couleurs foncées sauf le vert bouteille que j'ai déjà). Prix: 4,5€ 

°Une palette de pinceaux à maquillage genre comme celle-ci. Si possible avec une trousse de rangement.. Prix: entre 9,89€ (prix de celle sur l'image) et ...




 
°Un foulard Tie dye noir et blanc en coton genre celui-ci et disponible chez American apparel
   Prix: 22€



° Le livre de Kristin Knox sur Alexander MCqueen  chez Amazon (par exemple)
Prix: 22,80€ 

°Un abonnement d'un an à Vogue magazine                 (cliquez ici)
 Prix: frais compris 56€

 
° Les boots suivantes ADRIEN Shiny Chelsea Boots  en taille 38!
  • Prix: £70.00 ou 83€
  • Couleur: OXBLOOD
  • Item code: 32E11XOXB

    °le blazer noir Lanvin pour H&M en taille 36. Prix :99€

     
  • Et pour les plus généreux (on ne sait jamais hein)

    °aoi kotsuhiroi sleeping claws ring. disponible ici: Oak 

    Prix: 1460,3€

     



    Big up!


jeudi 18 novembre 2010

In love



Sélection sur Oak




Sélection sur Topshop




Sélection sur Wallis



Sélection Themonik



Sélection Bevel


Blue Velvet et Ecce Homo ( le poinçonneur des lilas), Des amis que je sur-kiffe pour la sélection du jour.





Big Up

mercredi 17 novembre 2010

Ted Sabarese

                                                               Photo Ted Sabarese

Un photographe New-yorkais dont on parle sur  Trends now  ? Je vais voir de plus près, visite son site puis lis un ou deux articles de son blog et je tombe sur une de ses dernières créations. Détails en images dans la suite, à travers un extrait de ses trois étonnantes séries de photos intitulées: « Creature Couture », « Hunger Pains » et « Officewear ».

 
Creature Couture : Une histoire qui juxtapose les tendances de l'automne et l'imagination de  l'artiste Nick Cave.


Hunger Pains : Les vêtements des mannequins sont entièrement réalisés avec de la vraie nourriture. Le costume traduit un des repas dont ils sont friands ! Le projet a été shooté en janvier 2009 (pré Lady gaga). Avec 15 designers, supervisés par Amy goodheart de SOTO productions, chaque « plat » a mit des heures pour être cuisiné, assemblé et shooté. 


Officewear : Des fonctionnaires, sur leurs lieux de travail, entièrement habillés de fourniture de bureau.

Mais allez donc faire un petit tour sur son site et découvrez l'éventail complet de son travail. Outre les associations choquantes et les mises en scènes burlesques, vous rencontrerez aussi des « tronches » qui ont un effet de déjà vu  dans un camping à trifouillis les oies. J'adore !
 
On s'arrache sur Nick Cave?


 
Nick Cave - Bring it on 

Big up & Cheese

mardi 16 novembre 2010

« Chérie, t'as pas vu mon ti-sheurte? »

« Si mon amour, je le porte à l'instant! » 




Non pas que je passe ma vie à porter ses t-shirts, mais j'adore emprunter ceux de l'homme. Je trouve qu'il y a toujours plus d'inventivité dans les marques et designs destinés à nos compères masculins. Et puis, je sais pas vous, mais je suis jamais vraiment fan des coupes « filles ». Cols trop larges, manches trop courtes et en général super moulant si on le porte à sa taille. Je prends systématiquement deux tailles au dessus de la mienne en t-shirt, c'est comme ça, j'aime être à l'aise. Surtout si il y a une sérigraphie sympa, je déteste que les gens tentent de la déchiffrer sur ma poitrine toute moulée. Si je mets un t-shirt, c'est pour être confort du buste sinon j'aurai mis un petit top uni ou une chemise ultra moulante et bien rentrée dans le fute. Sur la photo où je prends la pose (wé un peu que je crâne), je porte un t-shirt homme de chez Primark que j'ai malmené en découpant le col et en le raccourcissant de 20 centimètres. La moitié de ma garde robe est composée de choses déchirées ou déformées, c'est mon kiff, je ne trouve que très rarement un basique que je porte tel quel.
Sinon plus bas, je vous présente une marque de t-shirt imprimés qui s'appelle « Dark cycle clothing » créée par un couple, Coryn et Adam originaires de Tampa. Je les ai trouvé sur Etsy (*hum* oui encore). Sinon vous pouvez les « liker » sur Facebook. Encore une fois, j'ai choisi deux modèles pour homme.


C'est éthique et de qualité alors on fonce se commander quelques pièces. Moi, ma commande sera amenée par Saint-Nicolas en personne, j'en suis sûre !

Je vous laisse sur un morceau de Murder By death, merci [M]irco.


Murder By Death - "Until Morale Improves"

vendredi 12 novembre 2010

Castor & Pollux, l'apologie


Castor et Pollux sont des frères jumeaux, issus de l'union de Léda et de Zeus et de Léda et Tyndare. Léda, mariée à Tyndare, fût séduite par Zeus, lequel s'étant présenté à elle sous le forme d'un cygne. Léda donna naissance à Pollux et Hélène, puis à Castor et Clymemnestre (pauvre fille, en plus d'être ronde, pâle et grincheuse, elle porte un nom imprononçable) : les uns immortels, les autres mortels.
Je vous passe toute la mythologie sur ces « Dioscures », vous pouvez la wikipédier facilement. Ce qui m'intéresse ici , c'est l'explication du choix de cette représentation de la gémellité pour titre de blog. J'ai choisi Castor et Pollux pour plusieurs raisons. La première, c'est le lien direct avec le signe du Gémeaux, mon ascendant (passionnée d'astrologie, décidément, tous les défauts). Un signe qui m'a toujours fasciné par sa dualité et sa force. Un signe qui a toujours été représenté aux moments « clefs » de mon parcours. La raison suivante, est le mythe même de Castor et Pollux, respectivement mortel et immortel et terriblement semblables et complémentaires. C'est tout moi. Dans l'histoire des deux Dioscures, on raconte comment Pollux a renoncé à une partie de son immortalité pour sauver la vie de son frère. Ils passent donc leur temps entre l'Olympe et les enfers. Encore et toujours moi. Enfin, quand on farfouille encore un peu dans l'histoire des deux frangins on découvre aussi leurs différentes facettes. L'un fou, déraisonné et animé par un feu dangereux, l'autre plus calme, a la personnalité d'un guide. Personnalité multiple ? Je connais assez oui. Le choix définitif d'une bannière de blog au nom de Castor et Pollux, est né après avoir découvert le « manifeste » de Rameau et surtout les différentes analyses qui en résultent. En effet, nous sommes en 1737 lorsque l'œuvre de Rameau est présentée et les "académistes", gardiens farouches de la tradition solaire de Lully, s’opposèrent à cette modernité, soutenue par ceux que l’on surnomma les "rameauneurs". Cette querelle était d’un ordre esthétique plus qu’idéologique. Les allusions aux valeurs, aux vertus et même au rite franc-maçon semblent se dessiner dans l’histoire des jumeaux divins. Toute la structure du récit a un caractère initiatique indubitable (descente aux enfers, séjour parmi les morts, renaissance dans un stade supérieur…) des aspects qui ressemblent franchement aux rites initiatiques de la franc-maçonnerie. Tout ce foin, toutes ces analyses, le rejet d'une vague d'idéologie nouvelle et même très avant-gardiste me parle. Sans vouloir paraître imbue de ma personne, je me plais à penser qu'un jour j'écrirai des articles sur ce blog qui seront franchement contestés ou qui remueront mes contemporains (allons-y carrément, une bonne dose d'humilité). Le lien avec la mode ? Presque qu'aucun. Par contre, c'est dans le style général que l'on fait le lien. 


                                                                       Photos de l'Homme

Bon, décider à qui on s'adresse, c'est fait. La présentation, c'est fait aussi. Sur ce, big up !

jeudi 11 novembre 2010

Sweet and soft

Tout en douceur, accompagnée par Sofa Surfers, je remplis un million de paniers imaginaires sur le web. Je me trimballe de ci de là. Quand commence à chanter Vampire Weekend,j'arrive sur Asos.



 
Cape Cod Kwassa Kwassa - Vampire Weekend


Premiers coups de foudre sur ces robes-tuniques avec un peu de nude, un peu de transparent, une forme qui n'en est pas vraiment une. Faut que je sorte de là, mon panier imaginaire atteint un nombre à 3 chiffres. Terrifiant. Je me décide et ouvre LE bookmark qui promet des heures perdues.
Etsy. Le paradis.
J'y vais très (trop?) régulièrement, le site est user friendly et la sélection des produits est inépuisable d'inspiration pour quelqu'un comme moi qui passe son temps à chercher quelque chose. Coline s'est déjà attelée à créer « un petit Etsy illustré » je ne vais donc pas le refaire mais vous envoyer fissa chez elle pour savoir comment ça marche. Voici quelques bijoux de ma sélection matinale.C'est tout en douceur, devant l'écran de mon Sony Vaio Rose tendre, que je quitte le continent pour le désert du Nevada. La créatrice, c'est Leora pour la marque Gather. Après quelques recherches sur la marque, je me suis rendue compte qu'il y avait eu un post il y a peu sur Urban outfitters. Qu'à cela ne tienne, ça lui fera de la pub en plus. Je suis tombée en amour sur les boucles plumes hyper énormes couleur corbeaux irisé. Le collier, c'est le Nevada y a pas de doute, le soleil, le désert, le sable et les couleurs (jusque dans la chaîne cuivrée). 


Toujours en douceur, et toujours sur Etsy, j'ai trouvé ce petit sac en « morceaux » de cuir. Il est gris, il a l'air d'avoir été ramassé sur le bord de la route pour ensuite se faire brouter par un yak malade. Je l'adore. Le t-shirt tye-die rose poudré, c'est juste un post-it que je colle ici pour ne pas le perdre . Il me donne l'idée de recommencer à jouer à Dexter M. Avec mes vieux t-shirts.



Big up
 

mercredi 10 novembre 2010

November issue




                                                                         Photo Nikita clothing
Commencer à blogger dans le vide était déjà un effort en soi. J'avoue avoir chaque fois une petite appréhension lorsque je me connecte, peur de trouver le premier commentaire d'un quidam qui se serai perdu par ici. J'ai lu quelque part que, pour bien commencer un blog, il fallait définir l'objectif et savoir à qui on souhaite s'adresser. A vrai dire, dans cet univers numérique transfiguré par l’actualité instantanée et les réseaux sociaux, on parle beaucoup de soi mais on se demande rarement à qui on parle. Nous vivons dans un monde moderne bien narcissique ne nous le cachons pas. Lorsque j'étais ado, j'écrivais un journal et il est venu un moment où je me suis demandé à qui je parlais. Effectivement, je me rendais compte que, page après page, je donnais des conseils, me justifiais et argumentais. Or le sens même du nom « journal intime » en dit long sur le but de le garder pour soi. Essayons donc de définir le public cible puisque le blog a pour but d'être diffusé. Voici une liste non exhaustive des gens que je suis susceptible d'intéresser.

° Les apprenties fashionnistas, comme moi.
° Les curieux(ses) en recherche de nouvelles inspirations,
° Les distributeurs de créateurs (concept-store, boutiques),
° Les potes/ennemis simplement curieux de compter les fautes et les erreurs de ponctuation.

Je risque donc d'ennuyer profondément
° Les geek/nerd* passionnés du web 2.0,
° Les grands défenseurs de la nature et les végétariens,
° Les Fashionistas du stade 3 (stade Cherry Blossom girl, fashion toast, Pandora...),
° Les ratons laveurs.

Vous l'aurez compris ce blog parlera principalement de mode, de réflexions sur le style et plus si affinités. Peut-être parlera-t-il un peu de Liège. Il sera en tout cas un espace assez personnel, narcissique et terriblement futile (quelle bulle d'air!). J'ai choisi la date de diffusion au 10.11.10 à défaut d'avoir été prête le 10.10.10 pour apporter les réponses à la vie, l'univers le reste (finalement en commençant un post sur le binaire j'élargirai peut-être mon lectorat*) et puis parce qu'il faut bien s'y mettre un jour ou un autre. ça me laissera le temps de me préparer aux critiques ou au manque de critique.
En attendant je vous salue bien bas et me réjouis de commencer l'aventure.

Big Up

mardi 9 novembre 2010

Diamonds are the girl's best friends


Je vous ai menti. Oui je sais, on avait si bien démarré vous et moi, mais j'ai voulu faire durer comprenez vous ? Garder au chaud un sujet pour la suite, tout ça. Mea culpa, je rectifie le tir.


Je vous ai parlé, il y a peu, de mon désir de posséder un bijou qui me suivrait partout. Une pièce rare avec une histoire tout autour qui me ferai chaud à l'âme et un souvenir à raconter les yeux plein de larmes. Bien. En réalité j'ai reçu ce bijou fin septembre après 28 ans d'attente. Une bague d'engagement (comme on dit), offerte par l'homme sous le soleil des caraïbes. Un présent magnifique qui a clôturé une journée en mon honneur qui comprenait (entre autre) une danse en compagnie d'une tortue marine pas farouche à – 25 mètres de profond. Une bague de fiançailles mal choisie est peut être une cause de rupture. J'aimerai d'ailleurs récolter un jour, les témoignages de femmes ayant vécu cette situation horrible. Ce retrouver face à un caillou qui vous regarde dans le blanc des yeux et vous donne le sentiment d'être totalement incomprise, qu'on ne vous connait pas. Certaines courageuses, lâches ou prudentes, choisissent elles même le bijou qui va les accompagner pour la vie. Je fais partie de celles qui trouvent que c'est un joli test à faire passer à votre moitié.
Hallelujah, il a choisi un modèle qui rassemble exactement toutes les facettes de ma personnalité. Elle est rock'n'roll, elle est pratique (pas de grosse pierre qui s'accroche dans les cheveux et vous démoli une paire de bas 15 deniers à 30€), elle est précieuse (argent, or et diamants à foison) et elle est unique ! Bravo Homme de ma vie, je pense que je pleurais encore plus de voir qu'il avait si bien choisi. Il a fait ça seul, a pris des risques. Il n'a pas appelé les filles, ni sa sœur ni même sa maman à la rescousse. En plus d'être un observateur de talent, je le vois aussi comme un aventurier sexy prêt à relever tous les défis.
Alors, pour vous en dire un peu plus sur l'objet, elle est la création du joaillier Bruno David à Liège. Mais je me dois de remercier également la bijoutière du Coloris (une autre magnifique bijouterie à Liège) qui a pris le temps d'écouter L'homme, lui dire que « non elle n'aimera pas un solitaire classique », « Vous n'auriez pas une bague précieuse mais rock'n'roll? ». J'ose à peine imaginer la scène. Cette brave joaillière face à mon Indiana Jones d'homme à la recherche de la pièce unique. Elle l'a magnifiquement aiguillé, avec le sourire, vers un concurrent. Pour cela je l'en remercierai très bientôt en allant m'offrir un bijou de sa sélection ! (non non vraiment, elle le mérite je trouve). 





Bien évidement, je n'ai pas encore de photo de bonne qualité de la pièce. Je vais vous laisser plisser les yeux et utiliser toute votre imagination pour en découvrir la splendeur. Jusqu'à ce que l'homme et moi nous mettions au diapason quant à la direction artistique des supports photographiques du blog. Voici un modèle différent, mais ayant le même genre de proportions, créé par Bruno David. La mienne est en argent brossé (comme l'or sur celle ci) avec un rectangle en or qui accueille 5 brillants (pour les 5 années passées ensembles). 


samedi 6 novembre 2010

Beauté alternative

                                                 Photo by Lexarexa, Suicide girls

A quel moment la femme a cessé d'être la caricature d'Audrey Hepburn et surtout pourquoi? Nous découvrons depuis les années 80, qu'une femme peut se trouver très séduisante en étant habillée en homme, percée ou tatouée (parfois même beaucoup trop des deux). C'est même, à ses yeux à elle, tout aussi séduisant que la posture et le maintient si important à une époque lointaine. Allons bon, ce qui rend(ait) une femme attirante se caractérise par une proportion parfaite entre taille fine et hanches plus larges. Poitrine opulente et longueur des cheveux. Aujourd'hui il existe toutes ces beautés alternatives, des femmes à la chevelure tailladée et parfois très courte, la peau recouverte de multiples tatouages à des endroits bien précis, un piercing sous la lèvre ou relevant l'arcade sourcilière. Elles n'ont pas de seins, se tiennent comme des mecs et mettent les pieds sur la table. Elles sont très attirantes et même très demandées dans le domaine de la création pour des shooting. Ce qui démontre un besoin de toucher un public assez large. La proportion qu'a prit le site des «Suicide Girls» est exponentielle ces trois dernières années et l'émergence de sites tel que «Neonihilist» prouve que la demande pour des femmes rebelles et  marquées, vulgaires diront certains (je n'en suis pas, je suis fascinée), est très forte. Le beauté est donc rien d'autre qu'une question de message (encore et toujours). Audrey Hepburn, sa posture élégante, son cou, son port de tête, son regard, tout en elle disait « j'ai confiance en moi, je suis une femme forte et je le sais ». Par le tatouage, le port de la cravate, le crâne rasé ou les milliers d'autres techniques de fortes transformations, la femme du 21° Siècle fait passer le même message autour d'elle en l'upgradant dans le soucis de montrer que sa place si difficilement gagnée dans notre société, elle la défendra bec et ongles.
« Je très suis sexy, je suis même plutôt belle mais JE décide si tu peux approcher; je peux être dangereuse, je n'ai pas peur et je fais mes propres choix ». Moi ça m'électrise ce genre de constatations, je suis une grande observatrice et un détail peut me faire chavirer. C'est passionnant de voir à quel point la beauté d'une personne peut-être subjective mais appréciée de la même manière si on déchiffre le message dans l'attitude, la démarche ou les milliers d'autres caractérisations. C'est l'évolution et l'histoire toute entière que l'on peut retrouver dans l'observation des détails. Les choix vestimentaires ne sont plus uniquement issus du conditionnement provoqué par l'industrie de la mode, elles sont aussi le résultat d'une époque contestataire.

                                                   Photo de Roxana, Neonihilist