samedi 20 novembre 2010

Salut, ça Bling?



Drôle de constatation que de découvrir qu'on ne parle pas assez de soi sur son blog. Je me suis dis hier qu'il serai temps que j'en livre plus. 
J'avais promis de la futilité et me voilà tiraillée par deux sentiments contradictoires ; celui de me lâcher et donc de laisser échapper du croustillant, du gras et du pas très politiquement correct et celui de rester évasive et mystérieuse afin de ne pas brûler ma couverture. Quand je parle de couverture, je pense à mes cop's que je vais essayer de pas balancer (pas trop de gossip donc). Je pense à mon job ne sachant pas si je dois tout lier ou cloisonner, mais surtout à mon pauvre potentiel modeux dont je vous parlais plus tôt. Deux ans d'inscription sur FashionMag et un nombre incalculable de défilés regardés (en petit) sur mon vaio n'ont pas eu raison de mon style sauvage. Je suis la Jackson Pollock de la mode. 
L'expression « mal fagotée » me colle à la peau (dans le dico y a ma photo). Toujours plus de basiques et de moins en moins de prise de risque. (à part les cheveux).
C'est la honte. Un peu. (même pas que je me repenti)
Pourtant, œil de lynx, œil de faucon, oreille de chauve souris, je suis parée à la critique et aux conseils de bon aloi questions look. C'est comme en couple, si les deux intervenants ne se mettent pas en danger, on avance pas. Alors à partir de Désormais (main sur le cœur et regard sincère) j'ai décidé de donner de plus en plus de détails sur ma vie (on distille et on y va cool hein..shanti shanti). 

[ from here: insert personal stuff

                   Photo from Shourouk.fr

Comme des pies voleuses (ou comme le dit la légende) toutes les filles aiment ce qui brille. Je pensais ne pas être de cette catégorie, ou du moins pas avant une vingtaine d'années, mais c'était sans compter la créativité de certains designers. Le bling bling c'est pourtant pas mon truc. Je suis une inconditionnelle des couleurs passées, délavées et surtout une fille qui a toujours choisi des peintures mates (presque) par principe. Artiste peintre de formation, les couleurs et leur rendu sur toile, c'est une de mes passions. À L'époque, je rechignais de travailler à l'huile, faute justement à son rendu brillant qui venait tout gâcher dans mon travail. Savant mélange de brûlures, de griffes, plâtres et pastels sèches. Un jour, un de mes professeur est intervenu dans ma composition en triptyque avec de l'huile ocre. Il l'a placée au beau milieu de mes dégradés de gris sans même me regarder. Moi, d'abord outrée, je l'ai regardé faire son truc puis me suis radoucie. Oui, ça collait bien en fait, c'était lumineux et la couleur luisait, ça faisait ressortir tout le reste.

Photos  Fallon

Collier de gauche Fallon à droite Shourouk


Pour en revenir aux bijoux, tout a commencé (enfin tout s'est terminé plutôt) avec Fallon et sa collection Fenton. Des chaînes certes (ouf, je reste rock'n'roll), mais, doucement, de plus en plus de brillant et même carrément des tas de Swarovskis. Aujourd'hui, les modèles que je scrute avec envie, sont en or ou argent extrêmement clinquant et de plus en plus colorés. Un jour, je me suis surprise à rêver sur le site des bijoux Shourouk et s'en était terminé de mes préjugés. Je suis toujours vierge, pas d'achat de ce côté, j'avoue n'avoir pas encore franchi le pas de m'offrir une pièce de ce genre. J'hésite toujours, est-ce vraiment moi ? Ou simplement un effet de mode ? J'attends de voir si l'occasion se profile, si le destin en mettra sur mon chemin. Ce qu'apporte ce genre de bijoux (je trouve), c'est l'effet « grande fille », ça nettoie le style et donne de la lumière aussi. Curieusement ou pas, ça me rappelle la scène dans « maison close » où le Baron Duplessis offre un bijoux d'une beauté rare à la plus grande catin de la maison. Toute la série est sombre, nous sommes dans le Paris libertin du XIX° siècle et, pardonnez moi l'expression, mais ça devait vraiment sentir le foutre la dedans. Cette nana, Vera, est celle qui réussi le plus de passes à la nuit. Pas très très glamour/princesse tout ça. Et bien lorsqu'elle passe à son cou le collier offert par son Baron, tout son visage reflète une lumière de reine et, pour la première fois, elle lève la tête avec un léger rictus de fierté. Une princesse est née l'espace d'une seconde. Tout ça pour dire qu'en réalité c'est peut-être la touche qui manque à mon style. Affaire à suivre...

 Photos (de pauvre qualité) tirées de "Maison close" S01E01.




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